Chapitre 8

Îles


Poème : (p. 117) 

« Îles / Corps enfouis / Enfuis / En bois noirbois de nattepalmesmultipliants/ Feuilles et fruits offerts / Mais soudain refermés / Dans leur éternelle souffrance/ Que me donne l’île quand je m’en vais ? / Que suis-je venu y chercher ? » (p. 117)

Voyage rêvé : (p. 119)

« Je me souviens maintenant de ce rêve récurrent de mon enfance : au terme d’un long voyage en bateau, j’entre dans une baie baignée de lumière, où s’ouvre l’estuaire d’une rivière bordée de mangroves, et sur la rive m’attend un peuple sombre, des filles au corps brillants, des enfants souriants […] ». (p. 119)

Le meilleur et le pire des études sur le Pacifique : (pp. 119-122)

« Le meilleur évidemment, ce sont les recherches anthropologiques qui ont ouvert les yeux de l’Occident sur la richesse et la complexité des peuples de l’Océanie, sur leur science de la navigation et de l’agriculture hydraulique. » (p. 119)

La violence de la langue créole : (pp. 124-128)

« Ils sont marqués par le combat pour la survie, par la volonté de leurs locuteurs de surmonter le système de déshumanisation mis en place par la plantation, la mine ou les camps de travail forcé. » (p. 126)

« Il y a la musique certes, mais c’est celle des fêtes secrètes, en marge de la plantation, dans quelque clairière au milieu de la forêt […],  mais l’amour [de la musique] n’y rien de commun avec les ballades courtoises des grandes maisons des planteurs, ni avec les bals aux lampions qui se tiennent à Port-Louis au moment même où les troupes anglaises et les miliciens des planteurs encerclent la bande d’esclaves révoltés de Ratsitatane. » (p. 126)


Prélude
Chapitre 1: Le « voyage sans retour »
Chapitre 2: Melsissi
Chapitre 3: « Blackbirds »
Chapitre 4: Taros, ignames, kavas
Chapitre 5: Dieu, dieux, ombres
Chapitre 6: L’art de la résistance
Chapitre 8: Îles
Les Plantes Citées Dans Le Texte